Jacob van der DOES : Groupe de cinq moutons - 1650

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Eau-forte, 120 x 145 mm. Bartsch tome IV, p. 195 (seule estampe décrite), Hollstein 1, 2e état/2.

Très belle épreuve du 2e état (sur 2) avec les retouches et le trait carré, imprimée sur papier vergé filigrané, rognée sur ou à 1 mm à l’extérieur de la cuvette. Très bon état général. Au verso : marques de collections, annotation au crayon : Coll.L, et à l’encre, de la main de Francis Seymour Haden : his only etching and extremely rare. Cette épreuve citée par Hollstein.

Provenance : anciennes collections William Esdaile (1758-1837) (Lugt 2617), Saint John Dent († vers 1884) (Lugt 2373), Francis Seymour Haden (1818-1910) (Lugt 1227), Paul Davidsohn (1839-1924 ?) (Lugt 654), Thomas Graf (1878-1951) (Lugt 1092 a). Arsène Bonafous-Murat, catalogue de vente (juin 1993) n°7.

Cette épreuve figurait dans la vente de la collection Paul Davidsohn sous le numéro 1303 : « Gruppe von fünf Schafen. B. 1. Vorzüglicher früher Abdruck. Aus den Sammlungen Esdaile, Dent und Haden. Selten. » [Groupe de cinq moutons. B. 1. Superbe épreuve ancienne. Des collections Esdaile, Dent et Haden. Rare.] (C.G. Boerner, Sammlung Paul Davidsohn, Kupferstiche alter Meister, 1re partie, Leipzig, 3. - 8. Mai 1920).

Adam Bartsch écrivait à propos de cette gravure : « Van der Does n’a gravé qu’une seule estampe qui offre un groupe de cinq moutons et qui peut être rangée à côté des plus belles productions que des peintres nous aient fournies en ce genre. Cette belle estampe est d’une rareté si extrême qu’elle manque dans la plupart des collections les plus riches et les mieux assorties. On la cherche inutilement dans les catalogues de vente des plus fameux cabinets, tels que ceux de Marcus, van der Dussen, Nyman, Maarseveen, Ploos van Amstel, etc. Aussi a-t-elle été ignorée par tous les auteurs qui nous ont donné des notices sur les graveurs et leurs ouvrages : il n’y a que le seul Basan qui en fasse mention, quoique d’une manière très erronée ; car en attribuant à notre Van der Does divers petits paysages ornés d’animaux, il montre clairement qu’il regarde comme faisant partie d’une suite de plusieurs pièces une estampe qui n’a jamais existé autrement qu’isolée ».

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